• Il n'y a pas à s'en cacher, professeur des écoles n'est pas forcément un métier très facile et... « Et voilà encore une fonctionnaire qui se plaint ah bah ça faisait longtemps tiens ! »

    Eh bien oui et j'assume, parce que promis ça ne va pas durer... juste quelques lignes tout au plus, c'est promis. 

    Le travail entre et avec êtres humains est complexe, délicat, pas besoin d’agression physique pour être mal, parfois les paroles ou les non-dits sont bien plus puissants pour nous pousser vers le bas. Et après, que faire pour remonter ? 

    Beaucoup ont s'en doute vécu ces moments de doutes, de ras-le-bol pour x ou y raison, hiérarchie, administration, parents, collègues, élèves, matériel et que sais-je encore... 

    Mais par chance, parfois, il suffit de pas grand chose (du moins en apparence) pour reprendre du poil de la bête et afficher un sourire rayonnant. 

    Le secret ? C'est Daniel Gostain qui me l'a offert. Non, je n'ai pas été payée pour écrire cela, je rends à César ce qui lui appartient. Daniel a simplement pris le temps un samedi midi de janvier de m'expliquer ce qu'était la classe-plaisir et les "moments champagne".

    Ça peut sembler être une idée toute simple ou très « monde des Bisounours » pour les rabats-joie et pourtant quelle douce efficacité...

    Cette année, je travaille dans une structure spécialisée où de nombreux professionnels se croisent, pas que des instits mais des gens venus d'univers différents, avec des parcours et des vécus personnels riches mais ce n'est pas toujours simple de faire cohabiter harmonieusement toutes ces expériences. 

    Alors malheureusement, telles dans une cocotte minute, les tensions s'emmagasinent sur des désaccords, des opinions divergentes au regard d'une pratique, d'un accompagnement ou d'une absence de communication et il ne manque plus grand chose avant l'explosion...

    Ainsi l'ambiance peut parfois être pesante mais chacun prend sur soi, se dit que ça va passer, que c'est comme ça.

    Après une nouvelle journée où collectivement on avait réussi à creuser un peu plus, il semblait nécessaire de trouver une solution, de réagir et autant que possible avec douceur... 

    J'avais dans ma besace, cette nouvelle graine à semer, généreusement confiée par Daniel, il suffisait juste d'attendre le moment opportun pour la mettre en terre... 

    Et c'est arrivé. Ce soir, réunion d'équipe, comme à chaque fois on énumère les projets à venir, les réunions, les dernières nouvelles, un peu comme un JT de 20h, et la conclusion approche, regards sur la pendule, encore un quart d'heure... C'est alors qu'arrive le flash spécial !

     « Ça vous dirait un moment champagne ? » 

    Non, je n'ai pas ramené de bouteilles, juste l'envie de faire goûter des petites bulles de bonheur et de bonne humeur. J'ouvre le bal et découvre avec plaisir que les collègues ne se font pas prier pour en faire autant : d'une parole positive un peu timide, deux ou trois s'enchaînent accompagnées de rires et de joie. Pari réussi ? Je ne sais pas, mais une chose est sûre aujourd'hui, malgré le froid, la neige, le gel, quelque chose a germé. A nous maintenant d'en prendre soin...

    Depuis, on arrive à respecter ce moment, une fois tous les 15 jours, quelques minutes pour se faire du bien pour conclure une réunion.

    Merci Daniel et merci aux collègues qui font vivre ça à leurs élèves. Vous faites beaucoup de bien.

    Isabelle Perreau

    POUR ALLER PLUS LOIN

    1) L’équipe pédagogique

    https://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/10790

    2) Nouvel Educateur : Projets d’adultes, leviers de transformation

    https://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/2661

    UNE QUESTION

    Peut-on vivre des moments-champagne dans une ambiance délétère ?


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  • Ça y est, je me suis lancée dans les « créa-maths » pour la première fois !

    Ma collègue Marie, qui les pratique dans sa classe, m'en parlait depuis le début de l'année, mais je ne me sentais pas encore prête.

    Et puis, elle m'a fait suivre un lien pour regarder un documentaire sur l'école de Mons-en-Baroeul, qui fonctionne entièrement en pédagogie Freinet, et que j'avais visitée il y a quelques années. Dans ce film, il y a une séquence que j'ai trouvée exceptionnelle, où à un moment, un petit garçon se met à comprendre ce que l'un de ses camarades vient d'expliquer lors de la présentation de sa création mathématique. Ça se passe en plusieurs temps : d'abord il ne comprend pas, puis l'enseignante demande à sa voisine (qui a compris) de le lui expliquer. Il semble ne pas mieux comprendre. Puis il recommence son calcul et on le VOIT comprendre. Il dit à mi-voix, d'ailleurs : « J'ai compris ! ». Et son visage s'illumine. Il rayonne de joie : magique !

    Enfin, autre déclencheur de motivation : j'ai lu le « moment champagne » paru dans ce blog de Philippe Gilg, « Les mathématiques... ou le plaisir de chercher », qui parlait aussi de créations mathématiques et du plaisir qu'elles avaient procuré... aux élèves comme aux enseignants 

    Stimulée par ces différentes sources d'inspiration, je me suis dit qu'il fallait que j'essaie.

    Le lundi, j'ai ma classe de CM1 en demi-groupe pendant une heure, et d'habitude, j'utilise ce moment pour faire de l'informatique et des textes libres. Le week-end dernier, j'ai donc décidé de remplacer l'informatique par un moment de « créa-maths ». Pour le tester, sans me mettre la pression, juste pour donner plus de sens aux enseignements en mathématiques, dont je ne suis jamais très satisfaite. Je suis une littéraire et j'avoue qu'en maths, j'ai parfois l'impression de « perdre » certains élèves plutôt que de leur apporter de l'envie et de la compréhension...

    Je me suis dit que j'allais essayer « à petite dose », comme un plus à ce que nous faisons avec le manuel (qui me rassure... et m'angoisse en même temps car j'ai l'impression de ne pas aller assez vite !)

    J'ai donc évoqué la présence de cette nouveauté lors de la présentation du programme de la journée aux élèves. Au début de la séance, j'ai distribué à chacun une feuille blanche et leur ai demandé d'« inventer quelque chose de mathématique en utilisant des chiffres, des lettres, des signes mathématiques, les lignes, des points ». Ils m'ont regardée avec des yeux interrogateurs. Je leur ai répété la consigne et leur ai dit de se lancer, comme en texte libre... Je leur ai annoncé que je ramasserai leur production dix minutes plus tard. Certains ont commencé à écrire. J'ai circulé parmi eux pour les encourager, regarder leurs idées. En ramassant les feuilles, je leur ai expliqué que nous allions regarder de plus près une création, que j'allais afficher au tableau, et qu'ils allaient la commenter, à l'exception de son auteur, qui expliquerait en dernier ce qu'il avait voulu faire.

    Les échanges ont été vraiment passionnants, intéressants, questionnants. Nous n'avons eu le temps d'observer et de commenter que deux productions (dont une, ci-jointe en photo). Je pense que je les photocopierai, pour que ceux qui le désirent puissent poursuivre leurs recherches dessus...

     

     

     

     

     

     

    Ce nouveau moment m'a semblé comme une pépite. Je ne sais pas encore comment il évoluera, ce qu'il deviendra dans la classe cette année, l'an prochain... mais je sens déjà que les maths prennent une autre saveur !

    Charlotte Marin

    POUR ALLER PLUS LOIN

    1) La création mathématique

    https://www.icem-pedagogie-freinet.org/accueil-creation-mathematique

    2) La création mathématique collective (dvd)

    https://www.icem-pedagogie-freinet.org/pratiques-et-recherches-63-la-creation-mathematique-collective

    UNE QUESTION

    Quelle est la part du maître dans l’observation des créations mathématiques ?


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  • Cette année dans notre groupe départemental Freinet, nous avons inscrit la « Recherche mathématique » comme fil rouge du calendrier de nos réunions mensuelles. 

    Lors de notre dernière réunion, je témoigne de l'impasse sur une fiche : celle dite des « carrés magiques » (neuf nombres à mettre dans un carré de 3 cases sur 3, et dont la somme en lignes, colonnes et diagonales fait toujours le même nombre). On en discute et une collègue indique qu'avec ses élèves ils ont réussi un peu par hasard un de ces fameux « carrés magiques », une autre dit qu'ils avaient les lignes et colonnes mais pas les diagonales... On se met alors à observer plus attentivement cette fiche tous ensemble, et voilà qu'émerge une première remarque entre nous, puis une deuxième. Quelqu'un indique qu'elle a trouvé la formule sur le net… chut ! sinon on ne cherchera plus). En réalité, c'est tout le contraire, nous sommes littéralement « mordus » et il faut qu'on s'arrête pour en « laisser pour les élèves » en classe. Nous nous séparons mercredi soir contents comme des mômes !

    Le lendemain en fin de matinée, je reviens comme convenu sur les carrés magiques avec mes élèves. Ils se rappellent très bien qu'on n'avait pas réussi à en trouver un seul, et je leur indique que j'ai compris depuis qu'on n'avait tout simplement pas pris SUFFISAMMENT de temps sur la fiche avant de partir dans la recherche.
    Je projette la dite fiche et je demande aux élèves de bien observer les différents carrés. Pendant trois minutes c'est le silence dans la classe, et là, magique, ils font un certain nombre de « nouvelles » remarques, certaines "évidentes", d'autres plus "curieuses" et d'autres très très "intéressantes" à creuser.
    Et là seulement, je leur demande de chercher d'autres carrés magiques sur leurs feuilles de recherche ....
    ... CHAMPAGNE !

    Un élève a trouvé en a trouvé un qui fonctionne et il fait une constatation très intéressante, qui nous conduira au final à la fameuse méthode pour en trouver plein d'autres ! Au bout de 15 minutes, les carrés magiques ont débarqué sur les ardoises de tous les élèves !

    J'ai alors entendu des remarques du style : "C'est trop bien les maths !" "Moi c'est pour ça que j'adore les maths", et plus génial encore des "Ah, là enfin je comprends ce que ça veut dire CHERCHER en maths !", "C'est décidé je vais travailler mes maths", etc...

    Avec le recul, je crois que c'est l'intention collective qui a mené à la résolution de la recherche. Les enfants ont mis en commun leur plaisir de trouver, un peu comme une recherche au trésor !

    Philippe Gilg, classe de CM1-CM2

    POUR ALLER PLUS LOIN

    1) La recherche mathématique

    https://www.icem-pedagogie-freinet.org/accueil-recherche-mathematique

    2) Le tâtonnement expérimental

    https://www.icem-pedagogie-freinet.org/recherche-tatonnement-experimental

    UNE QUESTION

    Comment concilier temps de recherche et suivi du programme ?


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  • Je suis une professeure des écoles qui voyage, une brigade banalisée. Chaque jour je suis au contact d'instits différents, motivés, passionnés, investis, chacun à leur propre manière. Tout type de profil se côtoie. Rien de nouveau sous le soleil.

    Cependant, souvent un même constat depuis quelques temps : la place grandissante de la sécurité, de la restriction, de l'interdit. Il ne faut plus prendre aucun risque. Un problème se présente ? Interdisons, sanctionnons, posons une nouvelle barrière. Ce cadre d'action de plus en plus étroit en devient oppressant autant pour nous que pour les enfants à accompagner. Où est passée la liberté ? Elle ne semble plus être que quelques lettres gravées sur les frontons d'anciennes écoles ou de mairies, un vague souvenir, un sentiment de nostalgie, une douce utopie...
    Pourtant, notre mission n'est-elle pas encore - et plus que jamais - de former les citoyens de demain ? Des libres penseurs capables d'esprit critique ? Capables de choisir en connaissance de cause ?
    Cette culture de la peur engendre un climat dans lequel il devient difficile de s'épanouir.
    Je suis enseignante, pas gardienne de prison. J'ai voulu ce métier pour échanger, transmettre, éveiller la curiosité, la créativité et non pour opprimer.
    Aujourd'hui j'ai le rêve que ma vision de mon travail soit encore réalisable. Grâce à mon statut, au cours d'une énième journée à voyager, j'ai pu toucher du bout des doigts cet idéal, ce doux de rêve de liberté.

    Ce matin là, je suis arrivée de bonne heure dans une école un peu reculée du stress des grandes villes, les grilles étaient ouvertes, le cadre bienveillant, l'accueil chaleureux.
    Après quelques échanges détendus, sans jugements, les enfants sont arrivés, se sont mis à jouer et à évoluer dans cet espace qu'ils s'étaient appropriés. Les enseignants parlaient de leurs façons d'être et de faire. Tout me semblait parfait. Les élèves progressaient dans le cadre des textes institutionnels mais avec la pression que beaucoup trop peuvent connaître en moins.
    Oui, c'est possible...

    La journée de classe se passe dans le calme, les élèves sont autonomes, respectueux, s'entraident et savent qu'ils peuvent compter sur l'enseignant dès qu'ils en ont besoin. Je suis là pour eux, le contrat est clair. Les temps de pause sont également vécus en fonction des besoins, passage aux toilettes, jeux dans la cour, repos dans la classe, c'est autorisé mais toujours avec ce même respect, cette même confiance. Oui, des élèves peuvent rester en classe pour dessiner, terminer un travail et non, tout ne sera pas retourné en trente secondes. Quel bonheur de travailler ainsi, être présente, servir de référent et non de gendarme.

    Les échanges avec les collègues ne révéleront aucune formule magique, aucune recette miracle, juste une façon d'être, un regard bienveillant envers l'être humain et une croyance dans les talents de chacun. Une influence Freinet est passée par là, pas de honte à le reconnaître, bien au contraire.

    Bien sûr le tableau n'est pas parfaitement rose et des difficultés arrivent, personne ne peut être totalement épargné. Néanmoins, ce jour là, je suis repartie avec la ferme conviction que oui, c'était encore possible. Alors merci, merci à ces enseignants qui ont permis de me rappeler pourquoi j'avais choisi ce métier, pourquoi je me levais chaque matin. Je sais que rien n'est gagné et mes autres « voyages » ont tendance à me ramener à une réalité moins dorée. Les mauvaises ondes continuent à polluer plus ou moins discrètement notre quotidien et même avec la meilleure volonté du monde y résister est parfois difficile. Pourtant, ici et là, dans des endroits où l'on ne s'y attendrait pas forcément, des colibris luttent et essaient encore de faire leur part pour semer quelques graines de bien-être dans leur environnement et un peu de confiance dans l'avenir.

    Alors moi, aujourd'hui, quelque soit l'endroit où je suis envoyée, quelque soit ma hiérarchie, j'ai plus que jamais envie d'y croire, envie moi aussi d'être en classe un colibri...

    Isabelle Perreau

    POUR ALLER PLUS LOIN

    1/ Les droits de l’enfant

    https://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/43431

    2) Nouvel Educateur : Etre en sécurité

    https://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/13220

    UNE QUESTION

    L’insécurité est-elle d’abord celle des élèves ou celle de l’enseignant ?


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  • Dans ma classe de CE1, située en zone urbaine avec une bonne mixité sociale, j'ai la chance d'avoir des élèves très engagés dans les apprentissages et porteurs de nombreux projets (que je suscite, il est vrai)

    Il y a aussi quelques enfants pour qui le sens de la présence à l'école et du travail scolaire reste très mystérieux. 

    C'est le cas de de J.

    J. est arrivé dans mon école en CP, en cours d'année dernière, pour des raisons que j'ignore et que je ne dois pas connaître, m'a-t-on clairement dit. 

    Au début de cette année, J. ne savait ni lire ni même déchiffrer des sons simples et ne pouvait rester assis plus de cinq minutes. Impossible de l'associer à quelque activité que ce soit. Tout cela jusqu'à la Toussaint. Sans guère de changement d'attitude. 

    Il était très complice avec son copain, M., lui aussi en grande difficulté, un an de plus, comme un grand frère pour J., mais qui se mobilisait davantage, essayant par exemple de préparer des exposés, même si cela n'allait pas jusqu'à la présentation. 

    Notre inquiétude était réelle, une équipe éducative était mise en place, une attente de prise en charge au CMP semblait bien lointaine, compte tenu des listes d'attente...

    Peu à peu, à partir de décembre, il y a eu un tout début d'acceptation chez lui, plus sous la forme d'un "je n'ai pas le choix" que d'un "j'aimerais bien qu'on m'aide", une manière marquée plutôt par l'absence de fuite que par le désir. Quelque chose de très furtif, et ponctué de nombreux soupirs.

    Et puis, est arrivée cette semaine de mi-janvier. Le lundi, à l'étude, les élèves de ma classe devaient lire le journal hebdomadaire de classe, dans lequel apparaissent des textes libres de quelques-uns, comme chaque lundi, et une adulte, la Responsable des activités péri-éducatives, me signale, étonnée, que J. a réussi à en lire une bonne partie, seul, sans qu'on soit obligé de lui montrer chaque syllabe. Le lendemain, j'ai fait lire J., à part, pour qu'il ne soit pas en difficulté dans le groupe, et - ô surprise - il était en effet capable de déchiffrer la plupart des mots, sans que je sois obligé de lui montrer chaque fiche-repère de sons.

    Plaisir VECU 906 : Comme un déclic !

    Il s'était passé quelque chose...

    En janvier, j'avais modifié mon organisation de classe, créant des équipes dans lesquelles l'entraide était encore plus présente. A côté de J., il y avait N., une très bonne élève, très patiente, toujours volontaire pour aider J.

    J'ai du coup simplement une conviction, qui n'est évidemment qu'une hypothèse : J. a voulu suivre l'exemple de ses camarades. Intérieurement. Toute la classe - ou presque - était en dynamique, il a choisi de les suivre. Je crois que j'aurais pu faire preuve de la plus grande inventivité pédagogique au monde, ça n'aurait pas rivalisé avec cette idée simple que c'est d'abord grâce à ses pairs qu'il a appris. Pour être des leurs.

    Ce n'est pas magique, ça ne fait pas disparaître tous les empêchements - et J. en a encore de nombreux - mais ça a pu provoquer un changement, un désir de début de conquête. 

    Mais ce genre de déclic a 10 000 fois plus de chance de se produire dans des classes bénéficiant d'une vraie hétérogénéité, et aussi dans une atmosphère où règnent l'échange, le partage, la coopération, et le travail porteur de sens.

    Eh, là-haut, vous entendez ? 

    Daniel Gostain

    POUR ALLER PLUS LOIN

    1/ Coopération et citoyenneté

    https://www.icem-pedagogie-freinet.org/fichier-d-incitation-cooperation-citoyennete

    2) Les empêchements à apprendre

    http://www.empechementsaapprendre.com

    UNE QUESTION

    Jusqu’où l’hétérogénéité d’une classe est-elle bénéfique ?


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